Saturday, December 17, 2011

What we rarely see in guidebooks...

... is that between the touristy villas, condos and restaurants, there is the real Tico life. Small and simple tico houses (and some are simply some pieces of metal scraps held together...), sodas (the Tico version of the roadside diners that often serve delicious casado or gallo pinto for next to nothing), fruit trucks delivering the roadside sellers their stock for the day, children walking to school for pretty long distance sometimes on the side of very narrow and busy roads...

... c'est qu'entre les villas, les condos et les restos touristiques, il y a la vraie vie des Ticos. De petites maisons très simples (et d'autres qui sont simplement quelques grands morceaux de tôles retenus ensemble), des sodas (la version tica de la patate du coin, mais qui sert souvent des délicieux casado ou gallo pinto pour trois fois rien), des camions de fruits qui livrent la marchandise aux vendeurs installés sur le bord de la rue, des enfants qui marchent à l'école le long de routes très étroites et achalandées, parfois sur de longues distances...






There are Pepsi signs on every soda/restaurant name

Il y a des affiches de Pepsi sur tous les noms de sodas/restaurants








The Ticos are not rich, but they sure seem to be happy and hard-working people. It is a great lesson for our girls to see poverty with their own eyes and not like an abstract concept. The other day, we saw some people that made a checkers game out of water bottle tops on a board that had been painted on a cement block. Aisha asked me innocently why they did not buy one instead. And that led us to a discussion about money and how some people just don't have the luxury to buy everything they want and they get very creative. We also had to explain to the girls why we have to be very careful of not leaving anything in our truck, of not leaving our belongings unattended at the beach (why we cannot all be in the sea together if we bring the camera). They were pretty shocked to find out that people can steal from us, but I think they understand better now. Travel broadens the mind!

Les Ticos ne sont pas riches, mais ils semblent heureux et travaillants. C'est une leçon incroyable pour nos filles de voir la pauvreté avec leurs propres yeux, et non pas comme un concept abstrait. L'autre jour, nous avons vu des gens jouer aux dames avec des bouchons de bouteilles d'eau sur une planche qui avait été peinte sur un bloc de ciment. Aisha m'a candidement demandé pourquoi ils n'en n'achetaient pas un à la place. Et nous avons eu une discussion sur l'argent et comment certaines personnes n'ont pas le luxe d'acheter tout ce qu'ils veulent et qu'ils sont donc très créatifs. Nous avons aussi dû expliquer aux filles pourquoi nous devions être très prudents de ne rien laisser dans le camion et de ne pas laisser nos choses sans surveillance à la plage (et pourquoi nous ne pouvons pas tous nous baigner ensemble quand on amène l'appareil photo). Elles étaient plutôt dérangées par l'idée que les gens pourraient vouloir nous voler nos choses, mais je pense qu'elles comprennent mieux maintenant. Les voyages forment la jeunesse comme on dit!



:: School/École ::


:: Morning fruit delivery in Dominical/Livraison matinale de fruits à Dominical ::


:: School/École ::

2 comments:

Joanna said...

j'apprécie bcp que tu nous fasse découvrir les différentes facettes du costa rica.
j'étais chez mes amis Dave et Annie (de ton école secondaire!) ce matin et on parlait de votre expérience. on se demandait justement quels étaient vos contacts avec les locaux. est ce que vous vous êtes faits des amis, y a t il des enfants locaux qui jouent avec les filles? tout cela est si enrichissant pr elles en effet!
bisous
jo

Catherine said...

Joanna, c'est pas facile de tisser des liens avec des Ticos... Ils ont de grandes familles et pour eux, on reste toujours des gringos... Alors, à moins d'inscrire les filles à l'école (ce que tu sais très bien que je ne ferai pas!), je ne crois pas qu'elles auront la chance de se faire des amis ticos en 5 mois, mais bon, j'espère me tromper! On va sûrement rencontrer d'autres enfants d'expats, dont une maman belge que je dois appeler aujourd'hui!