Friday, December 21, 2012

Sending love from the desert

It's been a week already... I didn't write about Sandy Hook right away because like many, I had no words. I read bits and pieces here and there, trying to understand... but what I understood mostly is that we want to dwell on blame... We want to make as many people as possible pay for that tragedy. I guess this is what human nature does when in pain. We blame American policies, mental disease, pharmaceutical companies and Lanza's parents... But the world doesn't need any more guilt right now, it needs more love...

Déjà une semaine... Je n'ai pas écrit sur Sandy Hook tout de suite parce que comme plusieurs, j'étais sans mots. J'ai lu des petits bouts ici et là, en quête de sens... ce que j'ai surtout compris, c'est qu'on voulait surtout trouver des coupables... On veut que le plus de gens possibles paient pour cette tragédie. J'imagine que c'est ce que fait la nature humaine quand elle souffre... On blâme les politiques américaines, la maladie mentale, les compagnies pharmaceutiques et les parents de Lanza... Mais le monde n'a pas besoin de plus de culpabilité à l'heure actuelle, il a besoin de plus d'amour...

After the tragedy, like many other parents I imagine, I held my girls a little tighter, paid more attention to their smiles, the sing-songy voices, the smell of their heads... I sent that love I felt for them to the suffering families. I think this is mostly what they need right now. Love and support. No more wars and arguments.

Après la tragédie, comme bien d'autres parents j'imagine, j'ai serré mes filles un peu plus près de moi, porté un peu plus attention qu'à l'habitude à leurs sourires, à leurs petites voix chantantes, à l'odeur qui se dégage de leur tête... J'ai envoyé cet amour que je sentais pour elles aux familles qui souffrent. Je pense que c'est surtout de cela qu'elles ont besoin à l'heure actuelle. D'amour et de soutien. Pas de bagarres et de débats.


This past week, I cleaned my girls' Christmas craft messes with more love and patience, thinking about all the parents in Connecticut who would love to clean such delightful messes in the homes that have probably grown awefully quiet now...

Dans la dernière semaine, j'ai ramassé le désordre de mes filles qui suit les nombreux moments de création de cadeaux de Noël avec plus d'amour et de patience, en pensant à tous les parents au Connecticut qui seraient bien heureux de ramasser de si jolis fouillis dans leurs maisons qui sont probablement terriblement silencieuses maintenant...

3 comments:

Unknown said...

Wow Catherine... Je te sens tellement plus vrai depuis quelques temps et j'apprécie te lire encore plus, en voyant au travers tes textes la personne que je connais, sur toutes tes facettes que j'adorent, avec les hauts et les bas. Gros bisous mon amie. Manon

I. said...

Cath on est a 35min de la, et l'ecole est ds la meme ville que notre ecole Waldorf-mere. donc bcp de gens de notre communaute Waldorf touches de pres. malheureusement moi j'en suis toujours au stade de la colere...pas encore cap d'envoyer bcp d'amour a part a mon amour a moi. ds qq jours peut-etre. je t'embrasse. et merci pr ce post qui m'a fait du bien, deja.

Catherine said...

Merci, Manon... Pas toujours évident de s'ouvrir de la sorte dans la blogosphère (beaucoup plus facile au bord de la piscine au Costa Rica avec toi...), mais je pense que je dois bien ça à mes lecteurs... de mettre cartes sur table!

Isabelle, ouf! Je peux imaginer que ce doit être bien difficile de sortir de la colère quand on est touchée d'aussi proche par une telle tragédie... Bon courage à toi et à ceux qui t'entourent! Je vous envoie plein d'amour!