Monday, December 12, 2011

Gringo pricing

Have you ever heard the expression Gringo pricing? Well, here is a good definition that I borrowed from these guys.

Avez-vous déjà entendu l’expression « prix de gringos »? En voici une bonne définition que j’ai prise ici.

Gringo Pricing: the seemingly inalienable right or practice of indiscriminately raising the price (often substantially) of a product or service solely because the purchaser of said product or service is caucasian.

Prix de gringos : le droit ou la pratique apparemment inaliénable d’augmenter le prix à tort et à travers (et souvent substantiellement) d’un produit ou d’un service seulement parce que l’acheteur dudit produit ou service est caucasien.

Gringo pricing is a fact of life in Costa Rica. They think we’re rich; or at least richer than them, which may or may not provide the rationale for this behavior, it’s hard to say, but they really do seem to believe this practice is justified. Hell, maybe it is.

Les prix pour les gringos sont une réalité ici au Costa Rica. Les Ticos pensent que nous sommes riches, ou du moins, plus riches qu’eux, ce qui peut ou non leur donner une bonne raison d’adopter ce comportement, c’est dur à dire, mais ils ont vraiment l’air de croire que cette pratique est justifiée. Et peut-être qu’elle l’est, qui sait!








:: Mangas verdes (Green mangoes)/Mangues vertes ::



In her great book Living abroad in Costa Rica, Erin Van Rheenen says: Travelers who know the vast public markets of Mexico, Guatemala, and other developing countries may be surprised to see few such places in Costa Rica. Forget offering a quarter of the asking price, then settling in for 20 minutes of animated haggling, including the old ruse of pretending to walk away so that the merchant will call you back with a better deal (Cat’s note: we tried it, didn’t work, we only insulted the seller…). In Costa Rica, you pretty much pay the asking price. There’s a little bit of room to move, but not much. The best way to do it is to go with someone who knows what a decent price is for what you need.

Dans son excellent libre Living abroad in Costa Rica, Erin Van Rheenen écrit : Les voyageurs qui connaissent les vastes marchés publiques du Mexique, du Guatemala et d’autres pays en voie de développement seront peut-être surpris de voir qu’il n’y a que peu d’endroits du genre au Costa Rica. Oubliez la possibilité d’offrir un quart du prix demandé, puis de vous engager dans un débat animé de 20 minutes, y compris la vieille ruse de faire semblant de partir afin que le marchant vous rappelle pour vous offrir un meilleur prix (note de Cat : nous l’avons essayé, ça n’a pas fonctionné, nous avons seulement insulté le vendeur…). Au Costa Rica, vous payez pas mal le prix demandé. Il y a un petit peu de place à la négociation, mais pas beaucoup. La meilleure chose à faire est encore d’y aller avec quelqu’un qui sait ce que serait un prix décent pour ce dont vous avez besoin.






Of course, if you shop in highly touristic areas, like Dominical, gringo prices are the norm, so expect to pay more, even at the grocery store. Even the locals don't shop there!

Bien sûr, si vous magasinez dans les zones très touristiques, comme à Dominical, les prix de gringos sont la norme, alors attendez-vous à payer plus, même à l'épicerie. Même les locaux ne font pas leur course là!


:: When you have signs in English and prices in US dollars, you sure will pay more!/Quand il y a des affiches en anglais et des prix en $ US, vous pouvez être certains de payer plus! ::


:: The all-gringos San Clemente Bar & Grill in Dominical/ Le San Clemente Bar & Grill à Dominical qui fourmille de gringos ::


:: Dominical main street/Rue principale de Dominical ::

At first, we felt like we needed to bargain and make sure we would not get ripped off… The more we are here, the more we realize that this is not true. Some prices are higher, some are lower, but that's the same back at home. It is a fact of life and it’s OK. I am happy to pay 1 $ for a pineapple instead of 75 cents, it’s still very cheap for such quality fruits. Often, we ask if there is a discount for more volume. When I see the Tico houses and the rate for which they work (the cleaning lady here works for $3/hour and she gets a lot of things done in an hour!) and how hard they work, I am glad to give them what they ask for without arguing. I think this is a fair exchange.

Au début, nous avions l’impression que nous devions négocier et s’assurer de ne pas se faire avoir… Mais plus nous sommes ici, plus nous prenons conscience de combien ce n'est pas vrai. Certains prix sont plus élevés, d'autres sont plus bas, c'est la même chose à la maison. Ça fait partie de la vie ici et c’est correct. Je suis contente de payer 1 $ pour un ananas au lieu de 0,75 $, c’est encore bien peu chère pour des fruits de si grande qualité. Souvent, on demande s’il y a un prix spécial pour une plus grosse quantité. Quand je vois les maisons des Ticos et le taux horaire pour lequel ils travaillent (la femme de ménage travaille à 3 $ de l’heure ici et elle en accomplit du travail en une heure!) et combien ils travaillent dur, je suis contente de leur donner ce qu’ils me demandent sans argumenter. Je pense que c’est un échange équitable.

4 comments:

famillemurillocodere said...

Bonjour Catherine,

La fin de ce blog appuie ce que je voulais te conseiller. Au lieu de voir cette réalité comme "des prix gringos", vois-le comme "des prix ticos" pour les ticos qui gagnent tellement moins que nous tous!

Il n'y a pas que les employés domestiques qui ne gagnent pas beaucoup d'argent, par exemple, un cuisinier qui peut travailler jusqu'à 72 par semaine gagne souvent moins de 10 000$ par année. Même les professions reconnues gagnent au moins 3 fois moins qu'en Amérique alors c'est bien que les prix puissent s'ajuster à leurs revenus.

J'ai moi-même eu beaucoup de difficulté à me faire identifier à une riche canadienne, mais j'ai finalement compris que peu importe le nombre d'années qu'on passe parmi eux, que peu importe notre implication dans leur milieu et notre assimilation, nous resterons toujours des étrangers, et des gens qui ont accès à une vie différente de la leur. Être une "minorité" est un apprentissage important et c'est aussi une des raisons pour laquelle je suis revenue vivre au Canada.

Cela étant dit, j'envie présentement l'abondance de fruits que tu as, profites-en au maximum!

Genevieve

Catherine said...

Merci de ce commentaire, Geneviève, c'est très juste ce que tu dis. C'est la première fois de ma vie que je vis en minorité. En Italie, j'avais réussis à passer pour une italienne en peu de temps. Ici, je vois bien que c'est différent. Chaque jour qui passe m'apporte une meilleure compréhension de la réalité des Ticos. Allez, on file à la plage!

Francesca said...

I think that you're definition of fair exchange instead of gringo pricing is quite right, Catherine.
PS when we traveled in south america, prices quoted to me (an Italian, no one ever called me gringa) were invariably lower than those quoted to my husband (a US gringo).

Catherine said...

Francesca, that's interesting! So you did not speak fluent Spanish but because of your accent and how you looked, the locals assumed you were not a gringa, is that right?